Correspondances
Une série de concerts parcourant le temps dans une thématique tradition/modernité où les œuvres du passé dialoguent avec une création Fabrique Nomade. Chacune des quatre propositions crée un lien émotionnel, poétique et historique fort.
Une musique d’exception avec des ami.s.es musicien.s.nes talentueu.x.ses pour partager l’émotion ENSEMBLES.
Autour de flûte
& piano
lumineuse sonate, heureux mariage des timbres
Invitée : Marie Vermelin
piano
Un jeu remarqué pour sa témérité technique, sa finesse de timbres dans des salles et festivals de premier plan. Une lumineuse maturité saluée par la presse, une complicité avec Anne, la flûtiste pour un programme délicat et oxygéné. Marie est aussi à l’aise dans le répertoire classique que contemporain fruit d’une étroite collaboration avec des compositeurs célèbres.
programme
Vox Balaenae – Georges Crumb,
Variations sur la belle meunière – Franz Schubert
Prélude à l’après midi d’un faune – Claude Debussy
Di Rive e di corsi d’acqua – Michel Tadini
flûte, piano, violoncelle, masques et lumière bleue
Quatre pièces originales très caractéristiques du langage de chaque compositeur. Des rives schubertiennes (qui accompagne cette série) à la douceur italienne du début de ce siècle, ce sont quatre œuvres à succès qui construisent ce programme. Chacune des musiques jouées ici « historiquement informées » tissera des liens puissants et imprimera un souvenir d’une délicate poésie aux spectateurs.trices.
duo violoncelles
voix nobles et égales
Invitée : Lucie Delville
violoncelle
Lucie se produit essentiellement en musique ancienne, en France et à l’étranger ( Italie, Grande-Bretagne, Roumanie, Chine, Japon, Allemagne…) en trio ou avec de grands ensembles
( Correspondances, les Folies Françoises, ensemble Zoroastre…). Enseignante quelques années au Conservatoire de Dieppe, elle y rencontre Martina.
Leur connivence musicale et humaine produit un duo étincelant et gai, d’autant plus riche que leur passé musical est complémentaire.
programme
Bartok, Boismortier, Gabrieli, duo violoncelles
Duo op 7 – Zoltàn Kodalÿ violon/violoncelle
Passacaglia Heinrich Biber 1674 violon baroque
Dédale – Manon Lepauvre violon, karlax, violoncelle et un sextuor de violoncelles amateur
Un choix de duos baroques mûri à l’archet. L’humanité du violoncelle ici célébrée par une progression historique dans les esthétiques. Le grain et la pulpe magnifiés par les trouvailles de Heinrich Biber, Zoltàn Kodalÿ ou Manon Lepauvre.
trio
à cordes
la part belle à l’alto, l’élégance
Invité : Antonin Le Faure
alto
Reconnu comme l’un des talents d’aujourd’hui, bardé de récompenses, Antonin a un don rare tant sur le plan instrumental qu’artistique. Curieux de tout, il possède une polyvalence remarquable au service des différents répertoires.« Je ne connais pas de musiciens de son âge qui aient déjà une telle expérience d’interprétation de la musique de notre temps, et qui aient travaillé avec autant de compositeurs vivants en préparant leurs œuvres. »Kajia Saariaho
programme
Trio à cordes D 581 – Franz Schubert
The Companion Guide to Rome – Andrew Norman
Fogg – Lorenzo Bianchi-Hoëch
violon, alto, violoncelle
Trois pièces qui paraitraient ne pas pouvoir s’assembler et qui pourtant construisent un chemin limpide dans nos mémoires.
Andrew Norman livre un « tube » (prix Pulitzer 2013) changeant d’ambiance et de mode en un rien de temps laissant un souvenir d’une délicate poésie aux spectateurs.trices. Lorenzo aux confins du spectral, tisse une toile très subtile entre acoustique et électronique live. Schubert nous emporte comme d‘habitude dans la rudesse délicate de son immense talent.
quatuor
à cordes
la vie / la mort
Invité : Noëmie Shindler – violon
Antonin Le Faure – alto
Noëmi est très engagée en faveur de la musique contemporaine (plus de 300 créations mondiales au cours des 20 dernières années). Elle y a côtoyé nombre de partenaires prestigieux de musique de chambre dans des spectacles relayés par la presse.
« J’ai rarement entendu un jeu aussi troublant et subtil (…) : les difficultés techniques y sont résolues depuis longtemps au profit d’un phrasé naturel.» (Le Monde)
programme
La jeune fille et la mort – Franz Schubert
Quatuor à cordes
Ripples never come back – Michel Tadini
violon, karlax, violoncelle
Le chef d’œuvre puissant, né d’une période intense de travail, sublimé par le désespoir et illuminé par l’archiconnu deuxième mouvement, s’impose d’abord avec ses 45 minutes de musique. Les rides ( ripples) de Michele Tadini complètent les arpèges schubertiens dans une gaîté modale irréversible. Ainsi, rien n’échappe au temps grâce à ce dernier tube de Fabrique Nomade.